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Biographie

Biographie de Yo

« Ce qu’il y a d’étonnant dans la vie c’est qu’en permanence on se recharge de projets. Cette énergie salvatrice est synonyme d’optimisme inconditionnel. La pugnacité permet d’avancer sur les chemins sinueux qui un jour mènent à la concrétisation tant convoitée ».

YO Portrait de A à Z

A comme… Auteure

L’Auteure franco-belge YO TUERLINX-ROUXEL d’origine française est née à Antony, dans les Hauts de Seine. Elle grandit à Toulouse. Son père était responsable des Ateliers de fabrication chez l’avionneur Louis Breguet.

B comme… Biographie

Biographie. Jeune adolescente, ses parents se séparent. Avec sa mère et son frère ils s’installent à Paris. N’ayant plus de  repère, les amies perdues en raison de la situation rendirent l’intégration parisienne, tout du moins les premières années, assez difficile. Cependant la solitude ne lui pèse pas, au contraire elle lui permet de se ressourcer. Très vite elle capte les priorités qui vont donner un sens à son existence. Malgré son tempérament frondeur, elle reste très réservée. La vie qui s’ouvre devant elle, elle l’embrase comme il en était permis à l’époque.

Sans pour autant être membre du M.L.F sur le terrain elle a milité pour les droits des Femmes.

Durant quatre décennies elle a vécu dans trois pays de la communauté européenne, très épisodiquement en France, en permanence en Belgique, mais surtout en Allemagne où elle cessa toutes activités professionnelles. Elle se remit à l’écriture de poèmes, ainsi qu’à la peinture sur soie et à l’aquarelle, dont certaines furent exposées.

Dans divers « Länder »  elle s’est fait connaître en tant que conteuse au sein de la communauté francophile et francophone. Ayant le soutien des Centres culturels français, principalement celui de Karlsruhe, elle donna de nombreuses soirées poétiques, d’après ses recueils de poésie ce, en compagnie du compositeur/ guitariste allemand, Christian Straube.

Régulièrement invitée aux vernissages, sa passion pour la peinture lui a donné l’occasion de  rencontrer des artistes et d’écrire des textes poétiques insérés dans leur  catalogue.

Depuis 2006 elle consacre son écriture à la jeunesse.

Après quarante années de tourbillons, elle vient de rentrer en France, elle a choisi de déposer ses bagages dans une Eurométropole de Strasbourg.

C comme… Coup de foudre

Coup de foudre. Il est imprévisible, un simple regard et soudain on se retrouve bouleversé. Que ce soit pour un livre, une musique, un tableau, une sculpture,  un objet, une région, un pays, un homme. Qu’importe, elle aime se trouver dans cet état tellement fort où le cœur et l’esprit dans une alchimie totale, revêtent des facettes insoupçonnées.

D comme… Déménagements

Déménagements. Dès la petite enfance, la famille a souvent déménagé. Des départs et des arrivées qui impliquent des séparations, des déchirures, changement d’établissement scolaire, mais aussi à la clef, de nouvelles rencontres, de nouveaux horizons. Ce qui lui a fait prendre conscience, qu’il faut vivre pleinement l’instant présent. Tout est éphémère, seules les amitiés sincères sont durables. Au fil du temps, confie-t-elle, elles restent peu nombreuses, néanmoins de grandes qualités.

E comme… Écrire

Écrire. Depuis son enfance l’écriture est son refuge, son évasion. Ce double « Je » expérimente la mosaïque des mots pouvant la conduire vers une joie profonde. Comme tout aussi bien sur les chemins de la souffrance, capable de la mener jusqu’à la démesure de sa pensée.

F comme… Formation

Formation. Sur concours, elle est entrée chez IBM, Paris. Après son diplôme elle découvre le monde professionnel.

G comme… Genre

Genre : Le cinéma. Elle adore le 7ème  « Art, en particulier les salles d’Art et d’Essais, surtout les cycles du cinéma russe, suédois, français, italien, espagnol, américain des années 40, aux années 70. À cela s’ajoutent les Walt Disney, évidemment le cinéma d’aujourd’hui.

H comme… Histoires

Histoires. Blottis tout contre leur mère, son frère et elle ont découvert les premiers livres,  les magazines qu’elle leur lisait en permanence.  Les contes de la toute petite enfance dont elle se souvient ? « Blanche neige » et « Cendrillon » de Charles Perrault. Puis ceux des frères Grimm, surtout « Le Petit Chaperon Rouge » et « Le Petit Poucet » qui la faisaient pleurer à gros bouillons ; « Barbe Bleu » hantait ses nuits. Les romans de la comtesse de Ségur la ravissaient.

L’éveil des mots et l’observation des illustrations ont suscité en elle une curiosité, un imaginaire précoce. Le grand événement du jeudi ? L’arrivée du « Journal de Mickey » !

I comme… Italie

Italie. Elle adore ce pays, sa spécificité, son mode de vie, son patrimoine archéologique, son Histoire, son architecture, sa mode. Du nord au sud la nature est picturale. L’élégance est partout, d’un étalage de marché au restaurant, en passant par les boutiques. La rue à elle seule est un spectacle. Il existe ce je ne sais quoi qui leur est propre. Impossible de résister dit-elle, je suis totalement sous le charme italien.

Île

Si elle devait se trouver dans l’obligation de rester seule sur une île déserte, indéniablement elle n’emporterait et ne garderait qu’avec elle que  « Le Rouge et Le Noir » et « Le Petit Prince ». Ces deux œuvres l’accompagnent depuis sa  jeunesse.

J comme… Jeunesse

Jeunesse. Une éducation paternelle particulièrement rigoureuse  qui heureusement fut contrebalancée par la douceur d’une maman protectrice.  Très jeunes son frère et elle ont connu l’univers des pensionnats avec la rigueur de la discipline. C’est à cette époque, qu’elle a commencé à écrire des petites pièces de théâtre « une évasion pour les petites du dortoir », une manière d’évacuer entre nous la vie loin du cercle familial ajoute-t-elle d’un sourire en demi-teinte.

K comme… Karlsruhe

Karlsruhe. C’est en Allemagne qu’elle a réalisé combien elle avait un tempérament latin. Au fil des années elle a trouvé et apprécié un mode de vie qui la conduit vers de belles amitiés.

L comme… Lectures

Lectures. À 9 ans, avant de rentrer au pensionnat, ses lectures étaient très éclectiques. – Ça n’a pas changé – Elle dévorait autant les « Tintin », « Bécassine » que la vie des Saintes catholiques; les magazines jeunesse tout en passant par les petites histoires d’Alphonse Daudet ; Victor Hugo ; Ernest Hemingway ; Saint Exupéry. Vers 14 ans elle découvre les grands classiques de la littérature française et russe du XIXème. Sa soif de lire lui permettait de respirer  les effluves littéraires des écrivains contemporains de l’époque dont : Daphné Du Maurier, Kessel, Camus, Françoise Sagan, Pagnol, Agatha Christie, Williams Tennessee, etc…

M comme… Membres

Membres : Sociétaire de la S.E.A.L (Société des Écrivains d’Alsace et de Lorraine) – Membre du Cercle des Auteurs de Langue Française – U.I.A (Union Internationale des Alsaciens)-  S.H.A.H (Société d’Histoire et d’Archéologie de Haguenau). C.C.F.A.K (Centre Culturel Franco-Allemand de Karlsruhe – Ancienne membre de : l’International Women’s Club – Frauen Club de Karlsruhe – des « Rencontres Francophones du NATO Club de Heidelberg ».

N comme… Nadal Rafael

Nadal Rafael. Fan de « Tennis », elle aime le style de ce joueur espagnol. Ce gaucher aux fantastiques revers à deux mains, par sa pugnacité, son tempérament de feu, ses tics et ses tocs font de lui un être humain, ce qu’elle apprécie vivement.

O comme… Opéra

Opéra. Enfant, le supplice du dimanche ! Écouter en boucle les disques 33 tours d’opéra que son père imposait. Très longtemps elle eut un rejet des ténors et des divas. Cependant elle reste subjuguée par la voix de Maria Callas. La « divine » lui a fait aimer particulièrement les œuvres de Puccini.

Elle détestait les opérettes où ses grands-parents l’emmenaient au Théâtre Mogador.

Dans un tout autre genre en 1975 elle se passionne pour l’Opéra rock : « Tommy » des Who, une véritable révélation. Puis « The Wall » des Pink Floyd, qu’elle vénère. « Bohemian Rhapsody » des Queen et « Starmania » de Michel Berger et de Luc Plamondon, des visionnaires indémodables.

P comme… Poésie

Poésie. Romantique, la Poésie est entrée dans sa vie dès son arrivée à Paris.  Elle se délectait  particulièrement des poèmes de Musset, Lamartine, Paul Eluard, Prévert et Aragon.

En 2002 et 2006, elle a publié deux recueils de poésie évoquant les facettes de l’amour avec leurs blessures et la lente cicatrisation des plaies.  Un des recueils fut primé.

Q comme… Qu’est-ce qui révolte Yo ?

Qu’est-ce qui révolte Yo ? La maltraitance, la violence, qu’elles soient physiques ou verbales, également le sexisme qui est présent, dès la maternelle.

Qu’est-ce qui lui fait le plus plaisir, après l’écriture ? Être en compagnie des gens qu’elle aime. Prendre le temps de parler, d’échanger des idées. Jouir des choses les plus simples de la vie, comme par exemple, voir une exposition, assister à un concert, se promener, partager un repas entre ami(e)s où la convivialité est de mise. Rire spontanément, ce qu’elle ne manque pas de faire. Pour elle, le rire est similaire à un feu d’artifice, qui, des zygomatiques à tout notre être, explose de gaieté dans chacune de nos particules.

R comme… Rencontres

Rencontres. II. Cela va de soi dans un parcours de vie, on croise des personnes passionnantes. D’autres dit-elle, vous fascinent. Dans l’ombre vous les admirez jusqu’au moment où le destin vous met face à face. Son entretien privilégié avec Madame Simone Veil et son époux Antoine Veil, reste un temps fort de son existence.

À cela s’ajoute sa rencontre avec le Dr. Louis Schittly pour lequel elle éprouve depuis très longtemps une profonde estime. En 2014, elle lui a organisé une conférence en Allemagne qui remporta un vif succès.

S comme… Saisons

Saisons. Pour elle, toutes les saisons ont leur charme. Intensément elle se fond en elles, épouse leur rythme. La nature, tout comme la garde-robe se transforme. De nouveaux projets s’établissent, la cuisine s’adapte en fonction des primeurs, tout devient magique comme dans un conte gourmand pour enfants !

T comme… Tableaux

Tableaux. À 8 ans elle éprouve un premier choc émotionnel en découvrant les toiles du peintre Jean-Paul Laurent. Avec les gamins du village de Fourquevaux elle jouait dans le jardin de l’artiste disparu, ensuite visita sa maison natale. Les tableaux du Maître étaient devenus le perchoir des Gallinacés; les toiles en partie étaient souillées, ce qui l’horrifia et l’attrista. Un peu plus tard avec bonheur elle est impressionnée  par les toiles de l’artiste qui décorent la Salle des Illustres du Capitole, à Toulouse. Quelques décennies plus tard, dans « De vous à moi» son premier recueil de poésie, elle lui a dédié le texte « La maison de Jean-Paul Laurent ». – De nos jours, la maison est devenue un Musée. – Vers 13 ans en visitant le Musée des Augustins de Toulouse, elle est séduite devant  la peinture des Modernes : Cézanne,  Renoir et Picasso, ce qui va l’ouvrir au circuit plaisir d’admirer la transmission d’un artiste. Une nourriture visuelle, spirituelle qui ne va aller qu’en croissant.

U comme… Usages

Usages. Elle déplore fortement que de nos jours ils n’existent pratiquement plus. Les règles élémentaires de la politesse, qui les appliquent encore ? La manière de se tenir correctement à table ? S’habiller en fonction des lieux : du travail, des loisirs, du sport, des sorties, des cultes ? Quels sont les hommes, les jeunes gens, les garçons qui se découvrent pour saluer les amis, les parents et les enseignants ? Sans parler des automobilistes qui occupent la place de parking d’un handicapé ? Peu à peu la bienveillance se dissipe pour un  laxisme généralisé qui aboutit à un manque de respect total. « Une constatation bien affligeante » souligne-t-elle désappointée.

V comme… Vacances

Vacances. Avec ses parents et son frère, elle les passait tantôt en Bretagne à St Malo ainsi qu’au Val André. Tantôt au Pays Basque à Saint Jean-de-Luz, quelques fois dans la campagne poitevine où dans l’Ariège (chère à son cœur), ainsi que sur les rivages de la Mer Méditerranée, Port La Nouvelle et Golfe-Juan. En colonie elle découvre la montagne. Totalement fascinée par l’authenticité de la nature, Chamonix, Annecy, les Houches, Genève, restent de magnifiques souvenirs d’enfance.

W comme Warhol Andy

Warhol Andy. Le pape du Pop’Art ! Le plasticien, le cinéaste dérangeant de l’époque, elle adorait sa contre-culture, son audace. « Jeune on a envie que les choses bougent » précise-t-elle.

X comme… Xénakis Françoise

Xénakis Françoise. Adolescente elle a aimé entendre cette femme de lettres et journaliste parler sur les ondes de la radio. Elle était absolument pétillante. Son analyse sur les hommes, le couple, les relations entre mère/fille, la société, était percutante, drôle à la fois. Son tonus a permis à de nombreuses jeunes filles et femmes de vivre leurs rêves : « libre de nos choix » ajoute-t-elle avec toujours  autant d’enthousiasme.

Y comme… Yourcenar Marguerite

Yourcenar Marguerite. (Marguerite de Crayencour). Il lui est difficile d’évoquer une si grande Dame de la Littérature. Elle éprouve un profond respect envers l’immense talent qui fit de Marguerite Yourcenar la première femme élue à l’Académie française (en 1980). Ce jour « J »,  alors qu’elle se trouvait à l’étranger, sa mère lui envoya par la poste « Mémoires d’Hadrien ».

Yves ST Laurent. Son génie, sa classe, sa fragilité, son style avant-gardiste a mis en valeur la femme moderne. Dès son plus jeune âge elle fut subjuguée par le tailleur masculin, le smoking cravate aussi décontracté, qu’élégant et tellement féminin.

Z comme… Zola Émile

Zola Émile. C’est son père qui lui a fait découvrir le grand écrivain. Lorsqu’ils se promenaient tous les deux dans la campagne alors qu’elle n’avait qu’une dizaine d’années, il lui racontait certains romans qui dépeignaient  la noirceur de la vie sous le Second Empire. Il lui parla du journaliste Zola, de ses engagements politiques, de son combat qui divisa la France au XIXème lors du procès de l’affaire Dreyfus. « Une page d’amour » sera la première lecture de Yo, suivra « Nana »…….. Beaucoup plus tard son père lui offrira la série des Rougon-Macquart.